S’expatrier en Europe pour les jeunes diplômés

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Vous êtes à la recherche d’une première expérience professionnelle en Europe ? Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte pour choisir le pays qui vous convient en fonction de vos compétences et de vos centres d’intérêt. Heureusement, l’Europe peut se targuer d’offrir une gamme variée d’opportunités d’emploi dans ses nombreux pays. Où s’expatrier en Europe ? Voici une liste de pays à considérer.

L’Allemagne

Selon Jean-Christophe Bonnin, responsable de la mobilité à Pôle emploi international, l’Allemagne offre des possibilités d’emploi relativement importantes. Cependant, il prévient que Berlin n’est peut-être pas le meilleur endroit pour chercher du travail, car le taux de chômage y oscille autour de 20 %. Il recommande plutôt de se tourner vers les régions du sud du pays, comme la Bavière, la Sarre et le Bade-Wurtemberg, où l’on peut trouver des emplois dans les secteurs de l’industrie et des services, quel que soit le niveau de formation.

Outre ces opportunités, l’Allemagne connaît actuellement une pénurie de personnel dans plusieurs domaines clés. Le pays a désespérément besoin de médecins généralistes et de dentistes, ainsi que d’infirmières et d’autres professionnels de la santé. Il y a également une forte demande pour des personnes ayant une expertise dans la gestion et la logistique des transports publics, le développement et la programmation de logiciels, et la transformation des matières plastiques.

Pour ceux qui ont un diplôme supérieur en sciences et en ingénierie, les secteurs de la haute technologie, des télécommunications, de l’audiovisuel, de la mécanique de précision et de l’aérospatiale recherchent tous activement des candidats qualifiés.

L’Autriche

Selon Jean-François Rieffel, responsable des partenariats institutionnels à l’Apec, l’Autriche est l’une des régions les plus prospères sur le plan économique. Avec une industrie en plein essor, l’Autriche recrute actuellement dans différents secteurs dont l’industrie chimique et pétrochimique, l’aéronautique et l’agroalimentaire.

De plus, avec la présence de nombreuses organisations internationales à Vienne, comme l’Office des Nations unies, il existe de nombreuses opportunités pour les demandeurs d’emploi qui souhaitent travailler dans le domaine de la diplomatie et des relations internationales.

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La Suisse

Selon Jean-Christophe Bonnin, la Suisse est un véritable eldorado. Le pays peut se targuer d’un faible taux de chômage d’environ 3 %, ce qui en fait une destination attrayante pour les demandeurs d’emploi du monde entier. La Suisse abrite un large éventail d’industries qui sont constamment à la recherche de personnes talentueuses pour rejoindre leurs équipes.

L’un des secteurs les plus connus en Suisse est l’industrie horlogère. Les montres suisses sont célèbres pour leur précision, leur savoir-faire et leur luxe, et l’industrie ne cesse de croître et d’évoluer. Les emplois dans ce secteur vont des horlogers et des techniciens aux concepteurs et aux spécialistes du marketing.

L’électronique est un autre secteur florissant en Suisse. Avec des entreprises comme ABB, Logitech et Swatch Group qui ont toutes élu domicile en Suisse, il y a beaucoup d’opportunités pour ceux qui ont des compétences en ingénierie, en développement de logiciels ou en conception de produits. Le marché immobilier suisse est également un secteur prometteur pour les demandeurs d’emploi.

La Belgique

La Belgique, située au cœur de l’Europe, offre une pléthore d’opportunités aux demandeurs d’emploi, notamment dans les domaines de la chimie, de la biotechnologie, de l’automobile, de l’aérospatiale, de l’agroalimentaire et de la distribution. Avec une économie très diversifiée, la Belgique accueille un certain nombre de sociétés et d’organisations internationales, ce qui en fait une plaque tournante pour les professionnels à la recherche d’une exposition internationale.

Selon Jean-Christophe Bonnin, il y a une énorme demande de professionnels qualifiés dans ces secteurs, ce qui signifie que parler le flamand, la langue locale n’est pas toujours une exigence. Cependant, à Bruxelles, la capitale, il est souvent nécessaire de maîtriser les trois langues officielles de la Belgique : le flamand, le français et l’anglais.

Pour ceux qui ont un profil international, le secteur du lobbying offre une multitude d’opportunités. Comme l’explique Jean-François Rieffel de l’Apec, de nombreux cabinets recherchent des professionnels capables de parler plusieurs langues.

Le Luxembourg

Selon Jean-Christophe Bonnin, le Luxembourg est aussi un eldorado pour les demandeurs d’emploi, notamment dans le secteur des services. Cependant, il y a aussi beaucoup d’opportunités dans d’autres secteurs tels que la construction, le transport, l’industrie, le commerce, la finance, la santé, l’audiovisuel et l’hôtellerie.

Par ailleurs, il est indispensable de parler couramment plusieurs langues, dont le français et l’allemand, car ce sont les deux langues officielles du Luxembourg. Dans l’idéal, il est également avantageux de parler le luxembourgeois, la langue nationale du pays. La maîtrise de ces langues est un avantage significatif dans la recherche d’un emploi au Luxembourg, car c’est un pays multilingue avec une population diversifiée.

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